Réalisations & projets > cinéma / TV
Les larmes du jaguar
[En production]
Film documentaire de Kévin Brunet-Le Rouzic (long-métrage)
Co-production Voir Dans Le Noir / Les films invisibles
Travail réalisé : prise de son, montage son, sound design
Camopi est un petit village amérindien isolé de Guyane Française subissant une acculturation brutale. J’y ai été enseignant de l’Education Nationale en 2018 et mes rêves se sont heurtés à une réalité difficile qui m’a bouleversé. Depuis, j’y fais l’école de la forêt aux côtés de Breteau, un ancien, l’un des derniers sachants du peuple animiste Wayãpi. Aujourd’hui, nous revoyions avec lui notre histoire, et au fil de l’eau, des chants aux esprits et des beuveries, entre forêt Amazonienne et République Française, sa réalité sensible se dessine. Bien qu’il soit au bord de la dégringolade, Breteau me fait le cadeau de ses yeux pour voir au-delà, tandis qu’entre nous, une filiation se tisse.
"Ce projet est né d’un rêve et d’un malentendu. Je voulais rencontrer la magie et je me suis heurté à des réalités qui m’ont dépassé : la réalité d’un homme amérindien français... puis la mienne. Ce film dévoile notre relation filmée dans l’intime, traversée par une quête universelle, autour du rôle du père. Avec Les Larmes du Jaguar, j’explore la friction entre l’imaginaire occidental, la réalité autochtone, la perte des repères... et ce qui peut rester quand tout s’effondre." Kevin Brunet-Le Rouzic
Avec le soutien de CNC (FAI – Aide à l'écriture et au développement), Région Nouvelle-Aquitaine (Aide à l'écriture et au développement), Collectivité Territoriale de Guyane (Aide à l'écriture), pré-achat TV7 / Kanaldude / Tënk “Appel à projets Identité(s) en lutte(s)”
© Kevin Brunet / Voir Dans le Noir
Tombeau de glace
Film documentaire de Robin Hunzinger (long métrage)
Production : SEPPIA, DIXIT INTERNATIONAL MAKING MOVIES OY, 2024
Distribution internationale : LIGHTDOX
Projet sélectionné au Forum Pitch de l’IDFA 2022 et à North Pitch, Tromso, 2023.
Travail réalisé : Prise de son (ambiances, directs), montage son, sound design
11 juillet 1897. Trois hommes partent du Spiztberg dans un ballon à hydrogène en direction du pôle Nord. Ils ne reviendront jamais. Après deux jours seulement de voyage, leur ballon, L’Aigle, pique vers la banquise et s’écrase. S’ensuivent plusieurs mois d’errance en Arctique, puis la construction d’une cabane de glace que les trois hommes baptisent « Home ». Quelques semaines plus tard, ils disparaissent dans un cauchemar blanc.
The 11th of July, 1897. Three men set off from Spiztbergen in a hydrogen balloon towards the North Pole. They will never come back. After only two days of travel, their balloon – called ‘The Eagle’ – plummets towards the ice pack and crashes. Several months of wandering in the Arctic followed, then the construction of an ice hut that the three men named ‘Home’. They disappear into a frozen nightmare few weeks later. 33 years passed. On the 6th of August, 1930, thanks to a particularly warm summer, a seal-hunting ship discovered the remains of the expedition on the island of Kvitøya (the White Island), at the northernmost point of the Svalbard archipelago. This included the bodies perfectly preserved under the snow as well as notebooks and rolls of film. 93 of the 240 photographs found were recovered.
What do these photographs tell us ? Why does this expedition continue to fascinate us ? What did these men die of ?
https://dicodoc.blog/2025/12/19/itineraire-dun-film-tombeau-de-glace-de-robin-hunzinger
© Marc Namblard
Les perles de la Vologne
Film documentaire d'Hippolyte Burkhart-Uhlen (52 minutes)
(Sancho & Co, co-production Vosges TV, 2024)
Travail réalisé : Montage son (ambiances), sound design
La vallée de la Vologne aurait pu rentrer dans l’Histoire comme celle des pêcheurs de perles ! Jusqu’à la fin du XIXème siècle, des millions de mulettes perlières peuplaient les eaux pures de cette rivière des Vosges. Les perles que cette moule d’eau douce produit ont été pêchées en nombre pendant des siècles pour sertir des bijoux, jusqu’à être surexploitées. Puis l’industrialisation de la vallée et les rejets toxiques des papeteries et des usines textiles ont pollué les rivières et conduit à la quasi extinction de la mulette.
Un siècle plus tard, ce sont les ruines de ces usines qui constituent le décor de la vallée où l’on se met à rêver d'un avenir plus vert, et où la mulette n’a pas encore été complètement oubliée...
Bande annonce :
https://www.youtube.com/watch?v=gHLLfrLQUCs&t=85s
Le site internet d'Hippolyte Burkhart-Uhlen :
La vérité sur les envahisseurs
Mini-série documentaire de Dominique Hennequin et Cyril Ruoso
(Nomades TV, 2023 - ARTE)
Travail réalisé : montage son, prises de son complémentaires
Certaines espèces de plantes et d'animaux se sont transportées et reproduites très loin de leur pays d’origine. Lorsqu’elles réussissent à y prospérer, certaines concurrencent les espèces endémiques, menacent l’équilibre des écosystèmes et peuvent parfois transmettre des maladies graves...
Frelons asiatiques, moustiques tigres, perruches à collier, écrevisses signal, tortues de Floride ou, pour les végétaux, balsamine de l’Himalaya… : on estime que sur mille nouvelles venues, une seule parvient à s’installer durablement sur un nouveau territoire. Lorsqu’elles réussissent à y prospérer, certaines concurrencent les espèces endémiques, menacent l’équilibre des écosystèmes et peuvent parfois transmettre des maladies graves. Faut-il s’inquiéter de l’expansion de toute faune et de toute flore étrangère ? Doit-on les contenir, voire les éliminer ?
© Alexandre Marchi
Suzanne, jour après jour
Film documentaire de Stéphane MANCHEMATIN et Serge STEYER
(Ana Films / Les Films de la pluie - France 3 Grand Est / L'heure D)
Travail réalisé : prise de son (ambiances 5.0 et stéréo)
À la suite de la belle aventure de L'esprit des lieux, les réalisateurs Stéphane Manchematin et Serge Steyer m'ont sollicité pour la création des ambiances sonores de leur nouveau film, un magnifique portrait cinématographique d'une vosgienne de 91 ans que vous ne serez pas prêts d'oublier !
Suzanne jour après jour sortira sur les petits et les grands écrans au cours du premier semestre 2023.
« On verra bien ! » Suzanne prend la vie comme elle vient, avec calme et sérénité. Elle vit seule dans la ferme qui l’a vue naître en 1930, en lisière d’une forêt des Hautes-Vosges. La maison n’est raccordée ni à l’eau ni à l’électricité. Au gré des saisons, Suzanne cultive son potager, prépare ses conserves, lit la presse, marche dans la montagne, accueille les visiteurs de passage. Elle savoure en riant tous les petits plaisirs de la vie, s’amusant d'incarner cette sobriété heureuse à laquelle aspirent ses contemporains.
Extrait du film :
Article de presse : Sobriete heureuse
Fiche technique :







